La communication proposée par AREA avec nos complices de Quatorze au XIV ème congrès de sociologie d’Espagne a été retenue…
Revue de presse
Un reportage de Julie Chansel pour le Journal La Marseillaise sur notre projet d’amélioration des conditions de vie dans le bidonville de Zénith 2.
Métropolitain. Article de Cédric Nithard. La Ville de Montpellier veut travailler avec les associations, qui oeuvrent au contact des habitants des bidonvilles et des squats.
L’annonce vendredi d’une solution commune entre la Ville et le collectif Luttopia pour le squat des Archives semble ouvrir une nouvelle voie à Montpellier dans la gestion des squats et des bidonvilles. Ce qui a été confirmé au conseil municipal lundi.
En marge de la ville, des centaines de personnes survivent depuis des années dans des habitats très précaires. En espérant bénéficier un jour d’un vrai logement. Mais c’est compliqué…
Selon le recensement national de juillet 2018, l’Hérault comptait 873 personnes (dont plus de 400mineurs) réparties sur 15 bidonvilles. L’immense majorité se situait à Montpellier (810 personnes sur 10 sites). Plus que dans toute l’Occitanie (1 477 personnes au total). D’une année sur l’autre, ces chiffres sont assez stables.
Un journaliste de France 3 s’est rendu avec l’équipe d’AREA sur un bidonville de Montpellier pour un reportage.
L’annonce avait été faite en grande pompe en novembre 2017. Le préfet de l’Hérault, Pierre Pouëssel, ainsi que le maire et président de la métropole de Montpellier Philippe Saurel avaient déclaré transférer les habitants du bidonville de Celleneuve vers un « village de transition » dès le printemps 2018. Plus d’un an plus tard, ce « village », censé être équipé de plusieurs bungalows avec un accès à l’eau et l’électricité, est toujours un terrain vague.
L’Observatoire départemental des bidonvilles de l’Hérault 2018 vient de paraître. Il atteste la nécessité d’un accompagnement social global pour résorber ces habitats indignes.
REPORTAGE. Sur le bidonville du Mas Rouge, comme dans n’importe quel quartier de Montpellier, la rentrée mobilise les familles.
A lire dans les Cahiers de l’Atelier, un article sur l’action d’AREA à Montpellier. Interview de Catherine Vassaux, directrice de l’association AREA.
L’association Area est à l’initiative d’une enquête sociologique réalisée en partenariat avec l’université Paul-Valéry et avec le soutien de la Fondation Abbé Pierre.Il en ressort notamment que les Montpelliérains, dans leur grande majorité, ne stigmatisent pas les Roms et ne collent pas à cette « opinion publique » sur laquelle discours et actions politiques cherchent à asseoir leur légitimité.
A Montpellier, une expo photo offre l’occasion à la communauté rom de montrer comment leur activité de chiffonniers et de recycleurs s’intègre pleinement dans la vie de la cité.
8 structures qui œuvrent au quotidien dans les bidonvilles interpellent dans une lettre ouverte le maire Philippe Saurel. Elles dénoncent un discours « stigmatisant » qui « casse le lien social » et le refus de la municipalité d’accompagner le travail associatif qui « porte ses fruits ».
Depuis un an, des associations financées par l’État interviennent auprès des familles.Leur mission, délicate, complexe, a débuté il y a un an. Financées par des crédits de l’État, trois associations ont été mandatées (*) pour accompagner les familles roms dans leurs démarches auprès des institutions. Cette intervention sur le terrain marque un changement d’approche radical des autorités vis-à-vis d’une population jusqu’alors essentiellement confrontée à une réponse répressive.
Le Tribunal de grande instance a ordonné l’expulsion des 130 habitants du bidonville au 1er août 2017.Une décision en demi-teinte pour permettre aux familles de s’organiser et mettre les collectivités compétentes au pied du mur.
Pour chasser ces citoyens roumains à moindres frais, le procureur de la République de Montpellier et la préfecture de l’Hérault ont monté un système de connivence, à base de PV illégaux, qui leur permet de multiplier et d’accélérer les procédures de renvoi.
La police des frontières se rend régulièrement dans les bidonvilles, confisque des pièces d’identité et ne les restitue à leur propriétaire qu’à l’Hôtel de Police, assorties d’une obligation de quitter le territoire français.
Camps, campements, bidonvilles, des villages parias dans la ville, qui la jouxtent, la côtoient, s’y mêlent en restant en marge. Qui vit là, depuis quand, comment, avec quels droits, quels espoirs, quel avenir ?