
Pendant la crise sanitaire due au Covid 19, les associations ont mis en place une coordination pour répondre aux besoins essentiels des Montpelliérain.es les plus précaires
Le Préfet de l’Hérault décide de mettre 200 personnes à la rue Télécharger le CP expulsion Bouisson Bertrand 2020.08.31 Ce…

Les associations membres du collectif Alerte de l’Hérault tirent la sonnette d’alarme : aujourd’hui à Montpellier, plus de 2 500 personnes vivent sans résidence stable. Ces personnes s’organisent comme elles peuvent : environ 800 vivent en bidonville, 1000 squattent des bâtiments inoccupés. Les autres sont à la rue ou hébergées chez les copains pour un temps. Et ça, ce n’est que Montpellier ! On rencontre les mêmes problématiques à Sète, Frontignan, Lunel ou Béziers.

A partir des réflexions que partagent avec l’équipe d’ AREA les habitant·es des bidonvilles, et de ce que nous avons pu constater, nous avons cherché à analyser les raisons de ces difficultés vis-à-vis de l’école. Matérielles, psycho-sociales, sociologiques ou encore économiques, elles cristallisent l’ensemble des problématiques rencontrées par les familles vivant sur les bidonvilles et s’avèrent donc complexes à appréhender tant le champ des interactions est large.

Nous avons organisé la semaine dernière une coordination inter-associative avec le Secours Populaire, le Secours Catholique, la ligue des droits de l’Homme, la coordination Luttopia, la Cimade, Médecins du monde, Deux Choses Lune et AREA.

Après 4 ans d’accompagnement social auprès des habitant·es des bidonvilles, l’équipe d’AREA a eu en 2019 le sentiment d’arriver à un tournant dans le travail social.

Mes missions principales ont été de gérer l’accueil de l’association et d’animer l’atelier socio pédagogique sur le bidonville. Je n’avais pas conscience de l’existence de bidonvilles à Montpellier. Ça a été tout nouveau pour moi j’ai appris pleins de choses et j’ai découvert le travail social.

En marge de la ville, des centaines de personnes survivent depuis des années dans des habitats très précaires. En espérant bénéficier un jour d’un vrai logement. Mais c’est compliqué…